Le secteur de la construction est l’un des plus émetteurs de gaz à effet de serre, représentant environ 40% des émissions mondiales. Face à l’urgence climatique, la décarbonation des bâtiments représente un défi majeur pour les décennies à venir. Aux quatre coins de l’Hexagone, promoteurs, constructeurs, architectes et autres acteurs multiplient les initiatives pour répondre et réussir leur transition écologique.
Une feuille de route pour décarboner l'aménagement
Urgence : un mot qui résonne aujourd’hui comme un cri d’alarme. Oui, il y a urgence à agir pour lutter contre le dérèglement climatique, peut-on entendre dans les discours politiques. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) doivent être réduites pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C d’ici 2100, comme convenu lors de l’Accord de Paris. Pour l’instant, seul un pays, la Gambie, respecte ses engagements. De son côté, la France a mis en place une Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et réduire ses émissions de GES de 55% d’ici 2030, conformément à l’objectif fixé par la loi Climat et Résilience, promulguée à l’été 2021 et par le programme européen « Fit for 55 »¹ . Dans ce cadre, les quatorze filières économiques les plus émettrices de CO₂ ont pour objectif d’élaborer leur feuille de route de décarbonation.
Les leviers de la décarbonation
Au chapitre, deux feuilles de route ont été lancées. La première concerne le cycle de vie du bâtiment, tandis que la seconde porte sur l’acte d’aménager. Anne Fraisse, directrice générale d’Urbain des Bois, filiale d’Icade au service de l’habitat responsable, se charge de piloter la décarbonation de la filière aménagement et promotion. Avec Jean-Marie Quéméner, de la direction générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN), elle a réuni l’ensemble des acteurs de la transformation du foncier ainsi que les collectivités locales pour élaborer, dès avril 2022, les travaux de ladite feuille de route.
Celle-ci s’articule autour de six leviers : agir sur la planification territoriale en améliorant la quantification et la connaissance ; optimiser l’usage des secteurs déjà urbanisés et favoriser le recyclage urbain ; mobiliser l’action foncière publique ; développer et préserver les puits de carbone ; être mieux mobile ; avoir recours aux matériaux biosourcés et aux filières de réemploi. Au total, plus de 150 mesures ont été constituées. Pour l’heure, seule une douzaine de préconisations prioritaires ont été retenues et remises au ministère le 30 mars 2023.
¹Le programme « Fit for fifty-five » (ajustement à l’objectif 55) est un ensemble de 12 propositions législatives publié par la Commission Européenne le 14 juillet 2021. Il vise à proposer des actions concrètes pour réduire les émissions de GES de 55% d’ici 2030 par rapport aux seuils de 1990. Et ce, dans le but d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Tenir compte des spécificités des territoires
Pour Anne Fraisse, il s’agit avant tout de décliner des actions claires et adaptées selon les territoires. « Ces stratégies ne sont pas les mêmes en métropole qu’en milieu rural. Tenir compte des aspérités de chaque territoire est nécessaire dans la trajectoire bas carbone ». Autre argument pointé, la mobilisation d’outils fiscaux et financiers pour soutenir l’aménagement durable. Les rapporteurs proposent notamment la création d’une taxe additionnelle à la taxe foncière autour des nœuds de transports en commun, là où la ville doit être intensifiée.
La coprésidente soulignait notamment que le premier poste le plus émetteur concerne les mobilités du quotidien. « La question de l’étalement urbain ne pèse pas tant par l’artificialisation des sols elle-même mais parce qu’elle induit, en termes d’usages, des déplacements carbonés. C’est pourquoi la mobilité doit être pensée en amont des opérations d’aménagement. » La loi de programmation sur l’énergie et le climat (LPEC), prévue à l’été 2023, devra reprendre l’ensemble de ces mesures.
En France, l’acte d’aménager représente 47 millions de tonnes de CO₂ par an. La moitié de ces émissions proviennent de la construction, 25% d’entre elles sont liées à l’artificialisation des sols. Enfin, le dernier quart concerne les fluides frigorigènes (climatisation).
RE2020 : Premier essor des matériaux biosourcés
Impacté par le contexte réglementaire strict imposé par la RE2020 depuis 2022, le secteur de la construction doit profondément engager sa révolution bas carbone. Désormais, la construction des bâtiments neufs doit se faire vertueusement et selon les critères instaurés par la réglementation environnementale. Cela passe par le renforcement de la sobriété, plafond carbone à ne pas dépasser, prise en compte de l’impact carbone et des consommations d’énergie, meilleure anticipation de l’inconfort d’été… L’évolution majeure, comparativement à sa prédécesseure, la RT2012, est la prise en compte des émissions de GES des matériaux sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment.
Ces nouveaux arbitrages impliquent notamment le recours aux énergies renouvelables mais aussi à l’utilisation de matériaux biosourcés. Parmi eux : le bois, la paille, le chanvre, la ouate de cellulose issus de la matière organique renouvelable (biomasse) d’origine végétale ou animale. En plus d’être écologiques et performants sur le plan technique, ces isolants captent et stockent le carbone présent dans l’air durant leur croissance, à l’inverse des matériaux conventionnels. Cela peut conduire à réduire les émissions de GES dans l’atmosphère. Les matériaux biosourcés ont également une capacité d’isolation thermique élevée. Cela permet de réduire les besoins en chauffage et en climatisation. Par conséquent, ces matériaux permettent de réaliser des économies d’énergie sur le long terme. Perspirants et hygroscopiques, ils régulent naturellement la température et l’humidité à l’intérieur d’un bâtiment. En 2020, la part de marché des biosourcés était de 11%, elle devrait représenter 20% en 2025.
Les exigences de la RE2020 augmenteront par palier à partir de 2025, 2028 puis 2031. Elles induiront un recours de plus en plus important aux différents leviers de décarbonation.
La décarbonisation des bâtiments interroge une profession sous tension
L’intention est louable et les initiatives existantes salutaires en matière de décarbonation des bâtiments. Cependant, l’ensemble de la profession attend encore des réponses. Comment mener la conduite du changement dans les mentalités quand les normes elles-mêmes ont été moulées dans le béton pendant plus de cinquante ans ? Quid du modèle économique ? La matière biosourcée est-elle réellement disponible, à l’heure où la pénurie de matériaux frappe encore de plein fouet la construction ? Les filières sont-elles prêtes à assumer une grande capacité de production et de distribution ? Enfin, ces solutions disruptives sont-elles aujourd’hui une priorité ? En effet, les professionnels de l’immobilier sont confrontés à une crise de l’offre et de la demande. C’est ce que rappelle régulièrement Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Pour lui, l’acte de construire est plus que nécessaire, tant les besoins en logement restent immenses.
Entre la rareté du foncier, l’envolée du coût des matières premières et la flambée de l’énergie, force est de constater que le choc inflationniste pèse actuellement sur la promotion immobilière. On pourrait donc penser qu’il y a peu de place dans l’esprit des acteurs du marché pour la décarbonation des bâtiments. Loin s’en faut, puisque le contexte les pousse à se réinventer même si la route au bout du compte est encore longue.
81% des Français estiment que la construction bas carbone est une mesure urgente et importante contre le réchauffement climatique.
Un congrès pour rassembler les professionnels
Les plus réfractaires parleront de greenwashing plutôt que de nouveau paradigme. Les moins optimistes d’entre nous jugeront les efforts entamés insuffisants. D’autres encore pointeront les freins à l’adoption d’une pratique durable. Cependant, tous s’accordent aujourd’hui sur un point : prendre le virage de la décarbonation n’est plus une option. La prise de conscience a opéré, y compris dans notre région.
Pour preuve : en partenariat avec Fibois Hauts-de-France et le CD2E, le Forum International Bois Construction (FBC) a pris pour la première fois ses quartiers à Lille en avril dernier. Trois jours durant, le Grand Palais a vivement vécu au rythme de conférences, débats et rencontres entre les acteurs de la construction et de l’aménagement bois et biosourcés. Au total, 300 exposants, 250 conférenciers et 6 000 congressistes ont répondu à l’appel de cette 12e édition. L’occasion de démontrer les prouesses de la filière bois et biosourcée du territoire français. « Il y a un véritable élan d’optimisme. Les planètes sont alignées en ce qui concerne la construction bois et bas carbone. En dix ans, nous sommes passés de la promesse à la preuve », a notamment argué Julien Pemezec, directeur général de Woodeum.
Un pacte pour mobiliser et engager les maîtres d'ouvrage
Après l’Île-de-France, le Grand Est et l’Auvergne-Rhône-Alpes, c’est au tour des Hauts-de-France de signer son pacte bois-biosourcés. Un accord acté à l’occasion du FBC et porté par le Centre de développement des éco-entreprises (CD2E) et l’interprofession régionale de la filière du bois, Fibois Hauts-de-France. Son objectif est de massifier le recours aux matériaux biosourcés de la région, en accompagnant les aménageurs et maîtres d’ouvrage à développer ces pratiques durables.
Ledit pacte repose sur six critères. En s’engageant, les signataires ont pour mission de démontrer un pourcentage de leur production, au cours des cinq prochaines années. Ils doivent notamment incorporer au moins 36 kg de biosourcés par m² de surface de plancher pour les constructions neuves. Pour les opérations de réhabilitation, ce sont 10 kg. Outre l’intégration de solutions bois ou biosourcés, il s’agit aussi de contrôler la qualité des matériaux et leur traçabilité. C’est-à-dire l’utilisation de bois certifiés, dont 30% minimum de bois français ou issu d’un rayon de 150 kilomètres autour du chantier.
De leur côté, les porteurs du pacte fourniront un accompagnement personnalisé par le biais de services de conseil et d’ateliers de travail. Le but étant de suivre les objectifs et accélérer les conditions de réussite. De quoi permettre aux entreprises du bâtiment d’investir et se former. Et bien sûr, s’adapter aux futurs paliers de la RE2020 dont les exigences seront nettement plus accrues.
Développer les filières régionales
« Ce pacte est essentiellement basé sur un engagement moral plutôt que sur des contraintes réelles. L’objectif principal est de solliciter la demande pour que l’offre puisse s’aligner, et en même temps, aider à structurer les filières régionales du bois, de la paille, du chanvre ou du lin », affirme François-Xavier Ollivry, consultant en bâtiment durable orienté biosourcés au CD2E. « Si on ne crée pas la demande, l’offre sera toujours aussi chère. Il s’agit donc d’actionner tous les leviers pour encourager une dynamique qui permettra aux entreprises de se positionner sur un marché en pleine expansion, tout en leur permettant de se former et de développer leurs compétences dans ces domaines », surenchérit Frédérique Seels, directrice de la structure.
Pour le moment, le pacte rassemble 28 signataires parmi lesquels les promoteurs Aventim, Sofim, Duval, Nexity, les bailleurs Vilogia, 3F Notre Logis, Partenord ou encore la Ville de Lille et la Métropole Européenne de Lille (MEL). L’ex-dirigeante de la société Création Bois Construction s’est notamment félicitée de la venue en nombre des bailleurs : « On ne s’attendait pas à ce qu’ils souhaitent autant s’orienter vers le biosourcé, étant donné qu’ils ne récupèrent pas le coût engendré des matières. Cela montre qu’il y a un vrai dévouement de leur part ». Elle espère demain séduire les collectivités plutôt frileuses à s’engager en raison des petits volumes qu’elles réalisent. « Nous souhaitons travailler sur la question de la communauté d’agglomération afin que celle-ci s’engage, au nom des différentes collectivités qui la composent, à réaliser 30% de sa surface en bois ou en matériaux biosourcés. »
Le bois, une réponse à la décarbonation des bâtiments
Confortable, chaleureux et apaisant, agréable aussi bien à l’œil qu’au toucher, le bois est un matériau naturel et noble qui provoque une multitude de sensations positives. Au-delà de ses vertus curatives, il dénote des performances techniques incontestables. Celles-ci le placent en tête des meilleures solutions pour décarboner les bâtiments. Depuis quelques années, ils sont plusieurs promoteurs à avoir misé dessus. C’est le cas notamment de Woodeum. Voilà une dizaine d’années que ce promoteur – récemment racheté par le groupe Altarea – œuvre en faveur de l’environnement. « On a réduit de moitié notre empreinte carbone grâce à la construction bois », se targue son directeur général, Julien Pemezec. Par ailleurs, celui-ci dédie un tiers de ses effectifs à l’ingénierie. Puis d’énumérer : « Avec le bois, on construit plus vite, on divise par deux le temps du gros œuvre sur les chantiers, on génère moins de nuisances sonores, on améliore la qualité de vie des bâtiments ».
Un mode constructif plébiscité
Dans le paysage de la construction, c’est la maison individuelle qui plébiscitait souvent ce mode constructif. Désormais, il touche toutes les classes d’actifs. Et se répand à toutes les échelles. Comme Hypérion, une tour en ossature bois, qui s’érige dans le ciel bordelais à 56 mètres. On la considère comme le bâtiment résidentiel en bois le plus haut. Avec un bilan carbone de 870 kg équivalent CO₂ par mètre carré de surface de plancher. En somme, cela représente une réduction de 45% par rapport à un bâtiment traditionnel. Cette opération – développée par Eiffage avec le concours de Woodeum et la griffe architecturale de Jean-Paul Viguier – a atteint le niveau de performance énergétique et carbone E3C2. Mais quid du coût ? « Nous arrivons à réaliser des bâtiments accessibles à tous et compatibles avec les prix du marché, comme notre opération à Saint-Denis où le mètre carré s’est vendu à 4 000 euros. »
Depuis le 8 mars 2023, un nouveau décret permet aux constructions écologiques de déroger aux restrictions de hauteur définies dans les documents locaux d’urbanisme. Désormais, un écart maximal de 25 centimètres par étage et de 2,5 mètres de hauteur totale est autorisé.
Une réglementation attendue sur la sécurité incendie
Malgré un contexte chahuté comme nous l’avons évoqué, la construction bas carbone est une réponse évidente au regard du dérèglement climatique. Le bois plus particulièrement, comme solution pour décarboner, semble avoir séduit bon nombre de maîtres d’ouvrage à l’échelle nationale. Si la filière bois ne cesse de déployer des arguments en faveur de ce mode constructif, il reste que cette prescription a longtemps souffert de préjugés. En effet, le bois étant un combustible, certains redoutent sa résistance au feu. À tort. Grâce à sa faible conductivité thermique, il offre une meilleure tenue au feu par rapport aux autres matériaux de construction. Malgré cela, plusieurs normes incendies restreignent son usage aujourd’hui.
À l’occasion d’une table ronde au FBC, il a été rappelé que la future réglementation concernant la sécurité incendie dans la construction bois devrait lever les incertitudes qui pèsent sur les projets, et ainsi permettre son expansion. Cela impliquerait l’adoption de certaines règles telles que la stabilité au feu intrinsèque des structures. Mais aussi la limitation du bois apparent ou encore la prise en compte du risque en phase chantier. En avril dernier, un important incendie frappait une école maternelle en chantier à Montfermeil (Seine-Saint-Denis). Initialement prévu avant l’entrée en vigueur de la RE2020, puis espéré au 1er janvier 2023, le texte se fait encore attendre. Et pour cause : de nombreux arbitrages ont eu lieu depuis les premières concertations engagées dès 2021. Il devrait cependant voir le jour cette année, mais pour l’heure, aucune date n’est vraisemblablement fixée.
Boom du bois : la filière est-elle à la hauteur ?
Au vu de l’intérêt grandissant pour le bois dans les ouvrages résidentiels, tertiaires ou hôteliers, il reste fort à parier que la filière devrait voir sa production tripler d’ici les trois prochaines années, d’après les professionnels. Ce qui solliciterait donc trois fois plus d’ingénieurs, architectes et charpentiers. Selon le directeur de Woodeum, Julien Pemezec : « Nous vivons une rupture industrielle. C’est un immense tournant auquel les ingénieurs doivent être préparés ».
Cela nécessite également de repenser les méthodes de conception et d’exécution pour optimiser les coûts et améliorer l’efficacité. Les possibilités offertes grâce au procédé du hors-site pourraient faciliter l’accélération de cette transition. Et ce, tout en répondant à la pénurie de main-d’œuvre de l’industrie. Faut-il encore que la préfabrication devienne un mode opératoire – presque – influent. C’est sans compter sur l’industriel TH qui prévoit, à l’horizon 2026, la livraison de 1 000 logements par an. En clair, il faut se retrousser les manches si l’on veut réussir ce grand virage et franchir un pas de plus vers la neutralité carbone.
Développement durable et bien-être, même combat !
Impacter positivement les bâtiments grâce à des conceptions vertueuses et innovantes est devenu une pratique courante chez Aventim. À ce jour, le promoteur réalise la majorité de ses projets en bois provenant de forêts françaises ou européennes. « 75% minimum de la structure de nos ouvrages est réalisée en bois », précise-t-on. Guidé par sa raison d’être « agir pour un bien être durable », le promoteur régional propose des constructions respectueuses de l’environnement et de ses usagers, comme si l’un et l’autre étaient profondément liés.
C’est le cas du projet Hope à Villeneuve-d’Ascq : un ensemble de bureaux de 17 000 m² de surface de plancher, dont 10 000 construits en ossature bois et conçus à partir de matériaux biosourcés. Accueillant et chaleureux, le programme fait également la part belle à la nature. On retrouve des terrasses végétalisées et un cœur d’îlot paysager pour apporter une expérience utilisateur pourvoyeuse de bien-être. Pour Axel Motte, directeur général : « Le trait de crayon aura encore toute sa place demain. La réussite d’un projet dépendra de la capacité des architectes à adapter et intégrer les enjeux environnementaux dans leur réflexion en cohérence avec l’ambition de neutralité carbone, tout en préservant la beauté architecturale d’un lieu ».
Anticiper les futurs défis de la décennie
Comme Woodeum, le groupe Aventim a fait le pari du bois il y a maintenant plusieurs années. « C’était une évidence pour nous, même si on ne connaissait ni la matière ni la filière, on savait que le choix du bois serait essentiel », confie Axel Motte. Le promoteur était déjà convaincu à l’époque qu’il existait une autre réponse à l’industrie polluante. Il s’est donc entouré de bureaux d’études, propriétaires forestiers et de tout l’écosystème du bois pour appréhender ce mode constructif. En 2016, il concrétise ses convictions et affirme son engagement avec la création de Woodtime, sa marque spécialisée dans la construction en ossature bois. En 2020, en signant un partenariat avec Carbon Forest, spécialiste de la gestion responsable des forêts, il témoigne de son soutien à la filière bois française.
Cette année, Aventim franchit une étape supplémentaire en se faisant labelliser B-Corp2. L’objectif : évaluer et noter sa démarche environnementale et sociétale. « On n’est pas ici pour payer des labels, en revanche, être dans une mesure d’accompagnement et de notation est nécessaire pour communiquer sur nos engagements et sur nos résultats obtenus en termes d’impact environnemental. » Avancer sur la question du carbone et de l’énergie implique également de réfléchir à la gestion de l’eau, des sols, de la biodiversité… Des thématiques sur lesquelles le promoteur entend s’investir davantage. « Ce sont des sujets dont on parle encore peu, mais qui d’ici quelques années vont devenir des enjeux majeurs et réglementaires. » À l’image du réemploi des matériaux, qui devrait également s’intensifier et de fait, participer à l’économie circulaire.