Vous vous lancez dans un projet de travaux ? Que ce soit là où vous habitez déjà ou dans votre prochain lieu de vie, il est important de savoir ce que vous devez faire avant et après au niveau assurance ! Visite Déco s’est renseigné pour vous…
L’avant travaux
Si vos travaux se passent dans votre lieu d’habitation actuel, votre contrat multirisque habitation vous protège en cas de dommages mais attention aux conséquences que les travaux peuvent avoir sur vos garanties !
Votre assurance ne vous couvre pas systématiquement en cas de travaux importants. Si ce n’est pas le cas, demandez une extension de garantie et adaptez les clauses de votre contrat. Si vous faites des travaux dans un autre logement, il faut également et impérativement l’assurer !
Le maître d’ouvrage, qu’il soit propriétaire, vendeur d’immeuble, promoteur, entreprise construisant les locaux, ou copropriétaire, doit engager sa responsabilité.
Par une assurance dommage ouvrage le maître d’ouvrage disposera d’une protection solide et sera indemnisé rapidement en cas de problème sur l’ouvrage, sans avoir à attendre une décision de justice pour définir les responsabilités.
Cette assurance couvre les travaux de réparation rendus nécessaires par d’éventuelles malfaçons lors de la réalisation des travaux de rénovation, et permet de protéger le propriétaire pendant 10 ans des risques.
Elle prend effet après la réception des travaux et reste valable le temps de la garantie du constructeur, mais vous avez jusqu’à 60 jours après la déclaration d’un sinistre pour faire intervenir un expert !
La banque vous demandera de souscrire cette assurance afin d’accepter le financement de vos projets !
L’après travaux
Vous avez augmenté la surface habitable ? Rajouté une pièce ? Alors pensez à modifier votre contrat d’assurance.
Vous devez y mentionner la superficie ou le nombre de pièces, l’acquisition de nouveaux équipements, les mesures de protection… etc.
A noter !
Si votre assureur augmente le prix de votre cotisation à cause des travaux, vous pouvez refuser dans les 30 jours et demander la résiliation de votre contrat.
En cas de non-assurance, vous ne risquez pas de sanction financière, mais il est possible que vous ne puissiez pas revendre votre bien pendant 10 ans. Mieux vaut être prévoyant…